Ordures, un dilemme:
quand ça bourre, ça bourre bien.
- La bénichon des ordures
- Faut-il jeter la société de
consommation ?
- Taxe ou poubelle pour les
bébés?
- Pour finir
Ordures,
un dilemme: La bénichon des ordures
Fondement de la théorie
Dans notre société de consommations, (qui n'en était pas une
au départ, rappelons le), on a tout fait pour que les gens
consommes de plus-en-plus: les machines à laver trop solide
remplacées, les téléphones portable qui se cassent, les dates
de préemption pour des denrées qui ne se détériorent pas,
etc... Disons le carrément, c'est devenu un véritable tube
digestif dans les quel s'est engouffrée notre société.
Mais tout orifice qui se respecte à une limite et on ne peut y
ingurgiter tout et n'importe quoi sans arriver un jour à sa
limite de saturation. Et quand ça bourre, vous savez comment
c'est : pas facile... Mais notre société, bien quelle soit
gloutonne, n'est pas gourmande. Elle s'intéresse à tout ce qui
peut produire du bénéfice. Et comment générer du bénéfice
supplémentaire quand la machine à consommer déborde par le
haut, qu'on ne peut plus rien y enfiler ??????
et c'est là précisément qu'il y a une grande évolutions dans
la théorie...
Si tout le monde se refuse à dépenser d'avantage pour nourrir
nos affamés de la finance; même si tout le monde à de bonne
raisons de ne pas le faire . Qu'effectivement les chômeurs ,
les malades, les handicapés, les vieux et les petites familles
ont de plus en plus de peine à survivre. On ne va pas essayer
de leur enfiler des voyages outre mer, des berlines de luxe et
que sais-je pour combler les chiffre rouge de l'économie, on
connaît la réponse, ils refuseraient ou alors il faudrait leur
donner l'argent (un petit R.M.I par exemple). Mais maintenant
l'argent placé à l'Est rapporte beaucoup plus! ça ne sert a
rien! Non, ce qu'il faudrait pour notre intestin social c'est
changer le regard que l'on porte sur lui. Vous savez, il n'y
pas besoin d'avoir été à l'université pour comprendre ça.
Toutes les nouvelles théories quelle soit zen ou fun ou autre,
vous le confirmeront. C'est le regard que l'on porte sur les
choses qui est important. Et si l'on changeait radicalement et
qu'on le regarde depuis l'autre bout on découvrirait
certainement des choses intéressantes. ( Là, je vous demande
de ne pas faire de comparaisons avec d'autres types de tubes
digestifs, car je crains que vous ne puissiez plus lire la
suite...)
Effectivement la consommation est basée sur un acte
volontaire, et cet acte ne se produit que si toutes les
conditions sont requises. a savoir : avoir envie, avoir les
moyens. Avoir le besoin est une préoccupation secondaire. On
peut par exemple avoir besoin de quelque chose et s'en priver
alors que l'on s'offre quelque chose qui ne nous est pas
forcement utile. Beaucoup de ces facteurs sont subjectifs et
imprévisibles .
La crème des ordures
Prenons un exemple: vous vous trouvez invité a un repas de
bénichon et le maître des lieux vous invite à reprendre une
deuxième assiette... encore un peu de jambon; une poire à
Botsy... des bricelets.... quelques meringues. Vous êtes
influencé par tout les facteurs environnementaux , ce n'est
pas forcement votre faim, donc le besoin, qui déterminera ce
que vous allez faire. Vous êtes libre de reprendre ou non une
ration supplémentaire. Nulle ne sait ce que vous allez
décider. Mais déféquer, vous n'aurez pas le choix. En fonction
de ce que vous vous êtes enfilés, il faudra le ressortir. Et
c'est précisément là qu'est la solution à tous nos
emmerdements économiques.
Comme la déchetterie et les sacs ordures sont les trous du cul
de notre société (si l'on regarde de plus près on constate que
le sac poubelle fonctionne exactement de la même manière que
notre anus; avec une attache en guise de sphincter. Nos
déjections, nous sommes obliger de les produire; c'est un
fait, prévisible et obligatoire! Donc là il y a quelque chose
à y gagner. Et cela ce défend; ça crée quelques emplois ; ça
fait tourner l'économie... et ce la crée de nouveaux marchés
très.... juteux! (la Diarrhée, quoi!).
Mais surtout, ce à quoi il faut veiller, pour que ça marche;
c'est de ne pas oublier de remplir à l'autre bout.
Pas mal la théorie , n'est-ce pas? Elle vaut de l'or. Mais ça,
il y en malheureusement d'autres qui l'on compris avant nous.
Ordures, un dilem: Faut-il
jeter la société de consommation ?
Depuis le mois de Janvier, notre commune est entrée dans le
cycle du recyclage et nous sommes tous devenu des citoyens
pollueurs... payeurs. Mais où allons nous; dans ce cycle
infernal au sentier sombre, sinueux et malodorants? Où nous
nous sommes laissés entraînés ? La pollution c'est un marché
où l'argent n'a pas d'odeur et qui grandit chaque jour. Et
nous ne sommes pas tous mangés à la même soupe,
effectivement vous ne payerez pas les mêmes taxes
d'élimination si vous habitez Estavayer-le-Lac 1.30fr.
Aigles 1.-- actuellement nous payons 2.50 francs. pour 30
litres donc le: «combien vous payez d'impôts?» ne veut plus
rien dire si on ne le mets pas en corrélation avec toutes
les taxes à payer. Et la taxe c'est facile; dans les hautes
sphère il y ceux qui légifèrent et en bas il y ceux qui
appliquent, mais personne de vraiment coupable.
Heureusement nous avons la déchetterie gratuite (sans
compter la taxe forfaitaire bien sûr) ou nous pouvons triez
nos déchets nous-même, (mais attentions! pas sur place comme
me l'a vivement indiqué le nouveau préposé). Et trier nos
ordures ? combien ça nous coûte à nous les petits
producteurs artisanaux d'ordures ?
La soupe des ordures.
Les commerçants ou industriels savent s'entendre avec nos
gestionnaires d'ordures. Il ne faudrait pas tuer la poule aux
oeufs d'or, et toutes les ordures ne sont pas également
éliminées dans la même soupe. Par exemple leurs pubs,( qui
nous dit d'acheter plus et mieux, donc de produire des
déchets), n'est pas grevée d'une taxe d'élimination, puisque
vous l'éliminer gratuitement; dans le vieux papier. Subtile
non? (Vous imaginez les conséquences économiques si un jour on
doit payer pour éliminer le papier et donc la pub?)
C'est comme les ferrailleurs d'antan qui gagnaient leur vie,
en passant de maisons en maisons pour récupérer les métaux
qu'ils achetaient. Et où les bouteilles vides ne finissaient
pas broyés et ensuite disséminé dans la nature comme matériaux
de construction ou comme tout venant pour les routes (vous
comprenez; il y en a trop!). Non, elles retournaient tout
simplement aux producteurs de boissons pour être remplies à
nouveau. Pourtant cette époque où l'on ne parlait pas de
«recyclables»; c'est du révolu .... Mais au fait , toute ces
briques de verre dans la nature; ça met combien de temps avant
de disparaître? Et les boues d'épurations, denrées qui
augmentent également; n'est-ce pas dangereux de les épandre
sur les terrains pour la qualité de l'eau où est-ce seulement
les paysans qui polluent? (question bête : est-ce qu'un
produit recyclé peut être un polluant alors que le recyclage
est précisément sensé supprimer la pollution? Est-ce qu'il ne
faudrait pas recycler directement les paysans....?)
Même pour les voitures autre fois c'était gratuit et
maintenant il faut payer une taxe d'éliminations. Pour
économiser des frais, vous pouvez livrer votre voiture
démontée en kit à la déchetterie. Mais des voitures il y en a
aussi de plus en plus. Et plus ça va, plus on consomme. Chaque
jours de nouveaux produits lancent de nouveaux défis aux
mégalos de la récup.
Alors a quoi sert-elle vraiment cette taxe: à résoudre des
problèmes écologiques; ou sert-elle uniquement à nous
apprendre à payer sans rouspéter?
Des bruits de bottes se font entendre. On parle de taxer
beaucoup d'autres choses, comme le co2 par exemple ou les
autres déchets. Certaines commune de Suisse auraient déjà
introduit une taxe à trois cent francs la tonne pour les
déchets encombrants.
Avant toute chose ne faudrait-il pas jeter la société de
consommation... dans un sac poubelle taxé?
Ordures,
un dilemme: taxe ou poubelle pour les bébés?
Pipis-cacas en questions
Si les producteurs industriel ont su nous convaincre de porter
leurs déchets triées à la déchetterie gratuitement (money is
money), ce n'est pas le cas de tous les producteurs et
notamment les producteurs de bébés qui n'ont pas su convaincre
nos autorités pour obtenir des sacs d'ordures gratuits: les
couches culottes et leurs contenus! Cela coûte cher!... et
pour avoir un bébé il faut s'équiper (équipement qu'il faudra
jeter un jour...) et les petits pots, les habits, etc... et
depuis janvier, les pipis cacas, ça coûte cher...
L'avenir à réponse à tout .
Mais je tiens à rassurer les parents. Cela ne devrait pas
coûter cher encore longtemps... Car l'avenir à réponse à tout
. Si dans certain pays comme l'Allemagne par exemple on a déjà
disposé des poubelles à bébé pour éviter que ceux que l'on
abandonne ne meurent dans les décharges.... on n'en est pas
encore là chez nous... mais bientôt; si les coûts de
production continuent à augmenter ...
Un autre scénario nous guette: une étude montre que les
couches culottes (qui représentent une part importantes du
budget bébé) peuvent être une cause de stérilité chez les
garçons (voir encadré). Et l'on peut comprendre les communes
qui hésitent à favoriser les augmentations de bénéfices chez
Pan pers et compagnie par des distributions gratuites de sacs
à ordures... car plus de bébés ... plus de décharges... plus
d'ordures; tous nos problèmes sont réglés... mais quel coût
pour l'économie!
Les
couches culottes: Cause de stérilité!
Les couches culottes peuvent provoquer des dommages
permanents au système de reproduction des petits
garçon. c'est le résultat d'une étude des chercheurs
de l'université de Kiel... sur le banc des accusés le
plastique qui recouvre les couches qui ( on peut le
lire dans un rapport publié dans la revue britannique
: «british medical journal») qui surchauffant le
scrotum, peut nuire au développement normal des
testicules. Les chercheurs allemands on remarqué que
ces couches culottes faisaient monter la température
du sac cutané qui contient les testicules à la
température du corps. La haute température scrotal est
une des causes confirmées d'une diminutions de la
quantité de spermatozoïdes.
Au cours de cette recherche, on a mesuré la
température scrotal de 48 garçons, et il a été relevé
que les couches en étoffe par contre n'avaient pas
d'influence sur la température. au cours des 25
dernières années (où pour les nouveau nés on a utilisé
presque exclusivement des couches jetables) la
stérilité masculine à beaucoup augmenté. (source
Courriré del Ticino 27 9 2000- revue soins infirmier
11 2000) |
C 06.02.2001 Daniel Demierre
Pour finir,
- Les habitants de marsens ont obtenus de mettre les langes
usagées dans des sacs plastiques transparents sans payer de
taxe. Tant pis pour les bourses commuanales, celles des bébés
et pour la stérilité... la population augmente !
- Les Valaisans, 15 ans après les Allemands,auront droit
de jeter leur bébé, une boîte a bébé à été inaugurée. Ça
fait qu'on se pose la question : Est-ce qu'on peut jeter
un bébé dans une poubelle? Est-ce qu'on ne peut pas? Si-non
comment? On se gratte sur la tête, on se gratte par-ci, on se
gratte par là , et au bout de 15 ans, c'est décidé, on
peut jeter les bébés. Il n'y a rien à dire, jeter est
devenu un mode de vie.(fev-2015)
Profitez dès aujourd'hui: il y en aurait déjà 8 boîtes
en suisse en 2016 (soit une augumentation de 800 %
depuis 2001) et à ma connaissance , c'est encore gratuit!!!
Voir aussi:
Mes
engagements citoyens: Introuductions de la Taxe Poubelle;
1er janvier 2000.
Coup
de gueule à la frontière des ordures
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