| Sâles:
La démocratie a parlé C'est pour une affaire
de parc d'éoliennes dans laquelle le conseil
communal s'est embourbé. De gigantesques
machines devaient êtres implantée dans le
Gibloux par une entreprise qui prétend être:
« un partenaire suisse qui produit en
Suisse pour la population suisse ». En
collaboration avec le constructeur, le conseil
avait prévu convoquer la population à une
séance d'information prévue le 5 mars dernier.
Pas question de voter, la séance serait
uniquement informative avait annoncé le syndic
lors de l'assemblé communale en décembre
dernier. « Il n’est pas possible de
tout vous dire pour la bonne et simple raison qu’il
faut faire une étude pour pouvoir vous
répondre » disait-il. C'est une
stratégie; entretenir un certain mystère,
commander une étude qui va certainement avoir un
coût. Lorsque les dépenses sont engagées, cela
va induire une réaction auprès des citoyens.
Ils auront tendance à considérer comme une
perte le refus du projet qui leur a déjà
couté. Ils y votent oui: "Si non c'est tout
cet argent qui est perdu!" peuvent-ils
penser. C'est pourquoi l'autorité va tenter de
retarder le plus possible cette décision du
peuple afin qu'il se sente d'avantage impliqué.
Le conseil
communal remis à sa place.
Dans sa toute puissance,
le conseil communal de Sâles (Gruyère)
s'est fait mettre un grand coup
de pompe dans l'hélice par la
population le 26 février 2013 et il a été
remis à sa place. Une opposition au projet avait
été faite et la séance de conciliation n'avait
pas donné satisfaction à l'opposition. Il
demandaient qu'un vote aie
lieu. Renseignements pris au bureau
communal, c'est un groupe de citoyens qui
a demandé une assemblée communale
extraordinaire et le projet y a été refusé. Et
le peuple ne s'est pas trompé, il était juste
de décider dès le début.
C'est une grande
victoire démocratique.
Bravo! Dans ce pays ou les décisions communales
se prennent dans la plupart des cas par un oui à
l'unanimité, je remercie ces citoyens qui se
sont engagés dans une voie démocratique peu
banale dans nos régions. Il fallait du courage,
de la volonté et de la ténacité pour mener
cette action.
Félicitations ! Cette volonté de faire
parler le peuple a été saluée par cette
victoire populaire bien méritée.
Daniel Demierre
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