L'affaire
place de parc nouvelle route de la CROIX Chronologies des relations
avec la commune et commentaire.
Une nouvelle route
En 2003 notre quartier a été
modifié par la nouvelle route qui relie la route
des Bugnons au quartier de la Croix. Un
embranchement, a été construit entre la route
de la Clamogne et cette nouvelle route.
Tous les problèmes de communication
entre la commune et moi commence par une simple
question que je pose à l'autorité, un simple
renseignement: Dans cette lettre j'ai demandé à
la commune quel était le statut de notre route,
qui, jusque là état un chemin sans issus et
privé. Je n'ai pas obtenu de réponse à cette
question. J'ai alors le sentiment d'avoir mis le
doigt sur un point délicat.
La question de l'arrivée des
enfants à l'école en toute sécurité par le
chemin de la Clamogne est posée. La nouvelle
école 2002 et la nouvelle route de la Croix ont
modifié les habitudes des élèves qui s'y
rendent, Un grand nombre prèfère passer par la
route de la Clamogne qui n'a pas de trottoir et
qui à certains endroit est sans visibilité. Ma
question: Est-il prévu des restriction
d'utilisation sur cette route?
Je demande aussi d'installer une
signalisation à la place de parc créer et
conçue par la commune à titre de remplacement
d'une place préexistante plus grande et qui
occupait toute la largeur de l'embranchement.
Construite en promontoire au dessus du trottoir
sans parapet ni barrière. Il faut dire que la
situation est dangereuse. A bord d'un véhicule
on ne voit pas les bords de cette place, une
fausse manuvre, un pied qui glisse sur une
pédale .... cela pourrait être fatal pour les
occupants du véhicule ou les passants qui
fréquentent le trottoir en dessous. Plusieurs
véhicules ont déjà confondu cet espace avec la
sortie du quartier et ont failli tomber dans le
vide.
Concrètement j'ai décidé de
parquer mon véhicule sur cette place pour rendre
l'endroit plus visible.
Ma lettre du 10 juin 2009
Concerne: Accès
et parc à la Clamogne
Madame, Monsieur, bonjour,
Lors de la construction de la
route de la croix, vous avez ouvert un passage
entre cette route et la route de la croix.
Anciennement chemin sans issu (privé),
j'aimerais savoir quel est le statut actuel de
cet embranchement et de la route de la Clamogne?
Est-ce qu'une nouvelle signalisation est prévue
et la quelle?
Avec la construction de la
nouvelle école, nombreux sont les enfants qui
emploient la Clamogne pour y aller. Sur cette
route sans trottoir la circulation peut
représenter un danger pour les élèves.
Avez-vous prévu des restrictions d'utilsation
pour cette route?
A cet embranchement, vous avez
construit un parc surélevé par des enrochements
au dessus de la route de la Croix. Je vous
signale que cet endroit est dangereux, que déjà
des véhicules ont confondu cet emplacement avec
l'embranchement et s'y sont engagés pour sortir
de la Clamogne. Heureusement il n'y a pas encore
eu d'accident. Je pense qu'une signalisation
adaptée pour montrer la présence de cet
obstacle doit être installée et je vous invite
à la mettre en place.
Par contre la commune me répond que
l'installation d'un signalisation routière et
d'une barrière de sécurité est à la charge du
propriétaire et qu'elle ne donne pas suite à
mes demandes invoquant un motif d'équité. J'ai
alors le sentiment de ne pas avoir été pris au
sérieux et j'en suis désolé.
Catastrophe évitée de justesse.
A peine quelques mois plus tard, en
novembre de la même année, la catastrophe est
évitée de justesse. Bien que la personne au
volant soit une habituée de l'endroit et qu'elle
y passe très fréquemment, lors d'une manoeuvre
avec son véhicule, une marche arrière, elle
s'engage à cheval entre cette place et
l'embranchement, perd aussitôt le contrôle de
la voiture qui tombe de la place sur le trottoir
comme le montre la photo. Cette accident se
déroule dans les minutes ou passent les enfants
de l'école.
Suite à ces faits, le 25 décembre
2009, je décide d'écrire à nouveau à la
commune. Photo à l'appui, je les informais de
l'accident et je leur demandais:
"Répondez-moi si je me trompe?
- N'est-ce pas au
projet de la commune que l'on doit le passage de
la nouvelle route de la Croix?
Ce qui a modifié
la situation avec:
- La
suppression de la place de parc dont nous
avions l'usage avant les travaux pour
l'ouverture d'un embranchement sur cette
route.
- La
construction par les employés communaux
à titre de remplacement d'une place plus
petite surplombant le trottoir de la
route de la croix.
- La mise en
place de la signalisation actuelle, à
savoir: un écriteau indiquant « la
Clamogne ».
S'agit-il de
domaine privé quand le conseil communal renonce
à terminer ses travaux à un stade où il y a un
nouveau danger pour la population?"
Ces questions ne sont pas
contredites par la commune.
Pour ma part, il me semble que la
responsabilité de la commune est clairement
engagée dans cette affaire et qu'elle n'avait
rien à perdre, au contraire à y gagner en
sécurité et en crédibilité. Il me paraît
tout à fait équitable pour les citoyens de
Marsens, pour que leurs enfants puissent se
rendre à l'école en bonne sécurité, que la
commune assume ses responsabilités et réponde
aux besoins de notre collectivité dans un esprit
ouvert au dialogue et à l'écoute de ses
citoyens? Je leur demandais de revenir sur leur
décision.
La commune me répond que, dans sa
séance du 25 janvier 2010, elle a pris la
décision, afin de sécuriser l'endroit au
maximum, de surélever les rondins existants. Les
travaux seront effectués par de l'édilité de
Marsens m'annonce-t-elle. Elle n'a pas répondu
aux questions ci-dessus, elle ne sont donc pas
contestées.
Effectivement à la fin de l'hiver
un poteau télégraphique de récupération est
installé et ajusté en guise de parapet à cette
place par l'édilité.
A cet endroit je permets d'ouvrir
une parenthèse.
(Je trouve tout à fait intéressant que
notre autorité recherche des moyens simples et
peux onéreux pour résoudre des problèmes qui
peuvent l'être. Faut-il qu'ils soient adaptés
à la situation. Et dans le cas que je vous
présente et dans l'état des choses, je ne pense
pas que, la conception de l'ouvrage et les
travaux prévus permettrons de trouver une
sécurité suffisante. Il semble que dans notre
cas, plus de 7 ans après le début des travaux
de la route, la commune a une politique
minimaliste du "ça suffit". Je crains
qu'elle ne cherche pas a résoudre les problèmes
annoncés de manière efficace et à prendre ses
responsabilités. Ceci dit; je
ne conteste en rien le professionnalisme de nos
employés de l'édilité qui ont fait un travail
que je pense tout a fait conforme à ce qui leur
a été demandé de faire et que je remercie pour
tout l'engagement qu'ils montrent à assurer leur
tâche de façon remarquable tout au long de
l'année.)
Dans ma lettre du 17 mars 2010, je
remercie la commune pour s'être engagée dans la
résolution de ce problème et j'espère que les
mesures prises confère confèrent une sécurité
maximum à l'endroit.
On m'a conseillé, plutôt que
d'écrire, d'essayer d'aller discuter à
l'administaration communale. C'est ce que j'ai
fait le 21 avril 2010. J'ai rencontré le
secrétaire communal.
J'ai pris note de la discussion et
après mise au propre, j'ai envoyé une copie du
résumé d'entretien au bureau communal le 26
avril suivant. Il comportait 19 points sur trois
thèmes principaux: droit de passage, nouvel
accès et signalisation, sécurité des enfants
qui vont à l'école. Donc les réponses à ma
première lettre (voir le compte rendu)
27.04.10 dans une lettre, j'informe
les gens du quartier voir pdf
Deux jours plus tard, soit le 28
avril, le secrétaire communal me signifiait sans
autres précisions que mon résumé faisait
l'objet de rajouts et d'interprétation
personnelles. Il me priait à l'avenir et par
gain de paix et ne pas entraver la bonne marche
du dossier,et que si j'avais d'autres questions,
de m'adresser directement au propriétaire de mon
logement. (voir la lettre )
Ennemi de la paix?
A ce moment de l'affaire, je ressens
de plus en plus les difficultés de communiquer
avec la commune. A peine m'a-t-on donné les
renseignements que je souhaitais, on les dément.
Le fait que l'on annonce que, par
gain de paix, l'on ne veut plus me renseigner au
bureau communal et que je doive poser mes
questions au propriétaire de mon logement.
Je ressens cette remarque comme une
déconsidération. Je suis vraisemblablement
réduit à mon statut de locataire et non
considéré comme un citoyen à part entière qui
cherche à résoudre un problème d'intérêt
général. On ne veut donc plus me servir à la
commune ce qui me parait grave. A ce moment là
je n'ai causé aucune perturbation sur le
territoire de la commune, je n'ai que juste
cherché à savoir, mais je suis déjà
considéré comme un ennemi de la paix.
Dans une nouvelle lettre je répond,
le 30 avril ,
Bonjour Monsieur,
J'ai bien reçu votre lettre du 28 avril 2010 et
vous en remercie.
Concernant notre entretien du 21 avril j'aimerais
dire tout d'abord qu'il s'est déroulé d'une
façon tout à fait courtoise et que j'ai
apprécié votre amabilité et votre sympathie.
J'ai été ravi de faire votre connaissance. J'ai
également apprécié votre disponibilité et je
vous en remercie.
Dans votre lettre vous parler de rajouts et
d'interprétations personnelles. C'est afin les
éviter que j'ai écrit un résumé de cet
entretien, ils ne sont pas bons pour une
communication constructive. Ce résumé est la
mise au propre des notes que j'ai prises devant
vous. Je vous l'ai transmis pour que vous
puissiez, le cas échéant, le contester et
apporter des modifications; ce qui me paraît
normal. Je regrette aujourd'hui que votre
contestation n'apporte pas de rectifications. Je
ne peux donc pas l'accepter en l'état et je vous
invite à apporter les précisions nécessaires.
En attendant, j'ai demandé à Mr Rapisarda par
lettre (copie en annexe) de ne pas tenir compte
du résumé de cet entretien pour l'instant.
Dans l'attente des vous lire prochainement, je
vous prie d'agréer, Monsieur, mes bonnes
salutations.
***********************************************************
Je n'ai plus eu de nouvelles de la
commune et de son secrétaire concernant ce
courrier.
A l'assemblée communale du 28 mars 2011 on
apprenait que la commune avait du se séparaer de
ce Monsieur.
le 04 avril 2010 rendant au village,
j'ai constaté un effondrement dans le trottoir
des Bugnons à la hauteur de la fontaine en bois.
Le bureau communal n'étant pas atteignable, j'y
ai placé mon cône de signalisation pour
sécuriser l'endroit et ai signalé ce défaut à
la commune par lettre. Un employé de l'édilité
est passé me rendre mon cône et le trou a été
bouché.
( Cette lettre qui n'est pas en relation avec
cette affaire, montre qu'il important, malgré
des discordances de garder toujours l'esprit d'un
citoyen responsable et participant.)
Ce pendant sur notre place, le
poteau nouvellement installé ( et qui sert de
parapet) crée de nouveaux dangers. Le 8 novembre
2010 j'informe la commune qu'il est difficile de
se déplacer autour des véhicules parqués à
cet endroit sans risquer d'y trébucher. Ce
risque est particulièrement élevé par exemple
lors de l'ouverture d'une portière ou d'une
autre manipulation. Cela est déjà arrivé
plusieurs fois et m'est arrivé personnellement.
Comme cette place est un promontoire, cela peut
provoquer une chute dans le vide. Le risque
d'accident avec de graves conséquences est
élevé.
La commune n'entre pas en matière
et classe définitivement l'affaire.
Je suis étonné frustré et choqué
de l'indifférence de nos autorités communales.
Cette situations dangereuse qu'il ont provoqué
eux-même et pour la quelle ils refusent de
trouver une solution. La situation est figée;
Qui serait d'accord de modifier cet endroit pour
le rendre plus sûr risquerait d'endosser toute
la responsabilité encas d'un nouvel accident? De
fait, seul celui qui a construit cet endroit peut
apporter de améliorations.
C'est pourquoi j'ai voulu mettre les autorités
communales et leurs membres devant leurs
responsabilités.
J'ai décidé de profiter de
l'assemblé communale pour rendre ce problème
public. J'y ai lu une lettre*
lettre du
13 décembre 2010, (voir le PDF)
Dans une lettre lue devant
l'assemblée communale, je leur l'ai clairement
signifié à chacun leur responsabilité. Cette
responsabilité a été admise par le syndic.
J'ai envoyé un
copie à la préfecture. Il s'agit de mettre au courant
l'administration régionale afin quelle soit
elle-même impliquée dans la problématique et
qu'elle ne puisse plus tard pas s'en
déresponsabiliser.
En janvier
2012, suite à une réunion, le conseil communal
a décidé de ré-étudier le dossier. Le syndic
est passé sur place pour se rendre compte de la
situation au printemps suivant. A cette occasion,
je luis donné un dossier
photographique. Actuellement il n'y a
pas eu d'autres suite.
L'importance
que prend cette affaire et le volume des
courriers échangés montre que, dans une
démocratie, il faut beaucoup de persévérance et beaucoup d'énergie,
ce dont la population ne dispose guère, et que
malgré tout, il est difficile d'obtenir gain de
cause. Je pense que les autorités, qui veulent
garder leur pouvoir, en général n'ont pas une
attitude d'écoute face au petit peuple. Elles
utilisent cette façon d'être comme un
renforcement supplémentaire de leur pouvoir:
Comme disait mon grand-père :« Laisse
pisser le mouton !». Il faut bien dénoncer
là une attitude non démocratique.
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